La pose d’un parquet, qu’il soit en bois massif ou en sol stratifié, représente une étape cruciale pour quiconque souhaite embellir son intérieur.
Non seulement ce revêtement de sol contribue à l’esthétique de votre pièce, mais il joue également un rôle fonctionnel en apportant chaleur et confort.
Les différents types de parquets et leurs caractéristiques
Avant de vous lancer dans la pose, il convient de bien comprendre les spécificités des différents types de parquets. Parmi les choix les plus courants, vous trouverez le parquet massif et le parquet stratifié.
Le parquet massif est fabriqué à partir de lames de bois véritable. Il se distingue par sa durabilité et sa capacité à être rénové plusieurs fois au cours de sa vie.
En revanche, il nécessite un entretien rigoureux, surtout dans les espaces humides. Par ailleurs, le parquet massif est sensible à l’humidité et à la dilatation, ce qui peut engendrer des déformations si les conditions ne sont pas optimales.
Le parquet stratifié, quant à lui, est une alternative plus économique. Il se compose de plusieurs couches, souvent avec un revêtement en résine, imitant l’aspect du bois.
Bien qu’il soit moins durable que son homologue massif, il présente l’avantage d’être plus résistant à l’humidité et aux chocs. Cela en fait un choix idéal pour les pièces à fort passage comme le salon ou le couloir.
Le coût du parquet massif et du parquet stratifié
Connaissez aussi préalablement le coût de ces deux différents matériaux pour pouvoir choisir selon votre budget.
Pour le parquet massif, l’essence de bois utilisée influe fortement sur le prix. Le chêne, par exemple, est l’une des options les plus privilégiées. Son coût varie généralement entre 40 et 100 €/m2selon les finitions et la qualité.
Le hêtre, une autre essence répandue, offre un aspect uniforme et une couleur claire qui s’intègre bien dans de nombreux intérieurs. Il est légèrement plus abordable, de 30 à 70 €/m2 en moyenne.
Le teck est apprécié pour son style exotique et sa haute résistance à l’humidité, mais il est plus onéreux : entre 80 et 150 €/m2.
Le merbau, au ton rougeâtre, est également pris pour sa durabilité : de 50 à 100 €/m2, tandis que le noyer, avec sa teinte foncée et ses veines marquées, coûte entre 70 et 120 €/m2.
Le parquet stratifié, de son côté, est plus abordable. Fabriqué à partir de matériaux composites, il imite le bois naturel tout en étant simple d’entretien.
Le stratifié d’entrée de gamme coûte entre 5 et 15 €/m2. Il est cependant moins résistant et ne convient pas aux zones très fréquentées. Le stratifié de milieu de gamme plus solide oscille entre 15 et 30 €/m2.
Pour les espaces à fort passage, le stratifié haut de gamme est plus adapté, résistant et plus réaliste, mais un prix de 30 à 50 €/m2.
Préparation de la surface avant la pose
Avant de poser votre parquet, il est essentiel de bien préparer la surface sur laquelle il sera installé. Cette étape est souvent négligée, mais elle est déterminante pour assurer une bonne tenue du revêtement.
Commencez par nettoyer soigneusement le sol. Enlevez toutes les poussières, salissures et débris qui pourraient compromettre l’adhérence du parquet.
S’il s’agit d’un ancien revêtement, tel qu’un carrelage ou un vieux parquet, vérifiez qu’il est en bon état et qu’il ne présente pas de fissures ni d’imperfections.
Pour une pose flottante, il est conseillé d’installer une sous couche pour parquet. Ce dernier permet d’amortir les bruits et offre une meilleure isolation thermique et phonique.
Il existe différentes types de sous-couches, en fonction du type de parquet et de la nature du support :
- La sous-couche en mousse polyéthylène est la plus économique, entre 1 et 3 €/m2.
- La sous-couche en liège, naturelle et performante en termes d’isolation, coûte entre 5 et 10 €/m2.
- Enfin, la sous-couche en fibres de bois, à la fois écologique et efficace, est un investissement de 4 à 8 €/m2.
Il est également crucial de vérifier l’humidité du sol. Pour une pose réussie, le taux d’humidité ne doit pas dépasser 2 %. Cela concerne particulièrement les parquets en bois massif, plus sensibles aux variations d’humidité.
Si votre pièce est sujette à l’humidité, pensez à installer un déshumidificateur ou à choisir un parquet stratifié qui supporte mieux ces conditions.
Comment poser un parquet massif ?
Poser un parquet en bois massif demande un peu de technique, mais c’est tout à fait réalisable si vous suivez les bonnes étapes.
Commencez par acclimater vos lames de parquet en les laissant dans la pièce pendant au moins 48 heures. Cela permet au bois de s’habituer à la température et à l’humidité ambiantes, limitant ainsi les risques de dilatation après la pose.
Une fois acclimatées, préparez votre plan de pose. Il est conseillé de commencer dans un coin de la pièce et de poser les lames dans le sens de la lumière naturelle. Pour cela, tracez une ligne de repère à l’aide d’un cordeau.
La pose peut s’effectuer par collage ou par clouage. Si vous choisissez la méthode du collage, appliquez une colle spéciale pour parquet sur le support à l’aide d’une spatule.
Les colles polyuréthanes sont très performantes et coûtent entre 5 et 10 €/kg, avec une consommation moyenne de 1 à 1,5 kg/m2.
Une autre option, la colle à base de MS polymère, est sans solvant et écologique. Elle coûte entre 8 et 15 €/kg et présente le même rendement.
Pour le clouage, utilisez un pistolet à clous pour fixer chaque lame au sol. Un modèle manuel, adapté aux petits travaux, est accessible entre 20 et 50 €.
Pour des surfaces plus grandes, le pistolet à clous électrique, plus pratique, est disponible entre 50 et 100 €. Les professionnels peuvent opter pour un pistolet à clous pneumatique, particulièrement adapté aux grandes surfaces, mais plus coûteux, de 100 à 300 €, en plus du compresseur nécessaire.
Laissez un espace d’au moins 1 cm entre les lames et les murs. Cet espace est essentiel pour permettre au bois de se dilater. Une fois toutes les lames posées, procédez au ponçage et à l’application d’un produit de finition pour protéger votre parquet.
La pose d’un parquet stratifié : étapes et astuces
La pose d’un parquet stratifié est généralement plus simple et rapide que celle d’un parquet massif.
Voici les étapes à suivre pour une installation réussie.
Comme pour le parquet massif, commencez par acclimater vos lames de stratifié. Ensuite, installez la sous-couche. Celle-ci servira à réduire les bruits et à offrir une protection supplémentaire contre l’humidité.
La pose d’un parquet stratifié se fait généralement par un système de clic. Il s’agit d’un assemblage à rainure et languette qui permet un montage rapide sans avoir besoin de colle.
Commencez par poser la première lame dans un coin de la pièce, en la positionnant dans le sens de la lumière. Ensuite, emboîtez la seconde lame en la plaçant légèrement inclinée avant de la faire tomber à plat.
Veillez à laisser un espace d’environ 1 cm entre les lames et les murs pour permettre la dilatation. Une fois toutes les lames posées, vous pouvez envisager de poser des plinthes pour une finition soignée.
Le parquet stratifié étant plus facile à entretenir, un simple coup de balai ou un passage de serpillère suffira pour le garder en bon état.
Entretenir et préserver votre parquet
Une fois votre parquet posé, il est essentiel de prendre soin de votre revêtement pour garantir sa longévité. L’entretien varie légèrement en fonction du type de parquet choisi.
Pour le parquet massif, un dépoussiérage régulier est nécessaire. Utilisez un balai doux ou un aspirateur avec un embout adapté pour éviter de rayer le bois. Un nettoyage humide occasionnel est également recommandé, mais veillez à ne pas trop mouiller le parquet. Une fois par an, un ponçage léger suivi d’un traitement à l’huile ou au vernis permettra de raviver l’éclat du bois.
Pour le parquet stratifié, l’entretien est plus simple. Un passage hebdomadaire avec un balai ou un aspirateur suffira. En cas de taches, utilisez un chiffon légèrement humide et un produit d’entretien doux adapté au stratifié. Évitez les nettoyeurs à vapeur qui peuvent endommager le revêtement. Pour préserver l’intégrité de votre parquet, évitez les chaussures à talons aigus et placez des feutres sous les meubles pour éviter les éraflures.
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